Qualité de vie au travail

L'accord interprofessionnel de 2013 (ANI) sur  la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle, en propose la définition suivante : "un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement, qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué".

Les enjeux de la qualité de vie au travail sont multiples : en premier lieu, elle répond à un enjeu éthique de responsabilité sociale et c'est une forme de prévention primaire des risques psychosociaux.

C'est également une manière de soutenir l'engagement et la performance des salariés, en créant les conditions d'un meilleur épanouissement.

Enfin, elle permet de fidéliser les salariés et d'améliorer l'attractivité de l'entreprise.

Pour l'entreprise, intégrer la qualité de vie au travail à son fonctionnement quotidien nécessite d'aller au delà des mesures "cosmétiques" souvent proposées (organisation d'événements festifs, conciergerie, relaxation sur le lieu de travail,...) qui, si elles apportent un confort certain aux salariés, ne constituent pas des facteurs de satisfaction professionnelle.

Au contraire, il sera nécessaire de s'interroger, de manière approfondie et collective, sur le travail, sa portée, son organisation, la  capacité qu'il offre aux salariés de s'exprimer et de construire. 

Dans un second temps, cette réflexion sera à traduire en actions concrètes, dont l'efficacité devra être évaluée, a posteriori, par les parties prenantes (coûts engendrés, bénéfices directs et indirects apportés).